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Maison d’Alliance de Massac-Séran (81, Tarn), trois mois après son ouverture, la congrégation témoigne

Maison d’Alliance de Massac-Séran (81, Tarn), trois mois après son ouverture, la congrégation témoigne

le 13 juin 2022

Jade, vous êtes gardien-veilleur dans la Maison d’Alliance de Massac-Séran qui a ouvert il y a quelques mois (février) pouvez-vous nous donner vos premières impressions sur cette création ?

JG : Je suis très heureuse pour la communauté que je représente de voir que le projet a abouti, qu’il est fidèle à ce que les sœurs attendaient. La « famille » des résidents s’agrandit, et de belles choses se mettent en place.

 En plus du rôle de Gardien-veilleur au sein de la Maison d’Alliance, vous avez également d’autres missions du côté de la congrégation, quelles sont-elles ?

JG : Je suis également directrice adjointe du Couvent de Massac. J’assiste donc le directeur du Couvent et les Sœurs responsables dans l’organisation de la vie quotidienne. Je m’occupe à ce titre, entre autres, de l’approvisionnement, de la gestion des plannings, de l’accompagnement administratif et social des sœurs.

Vous êtes donc aux premières loges pour témoigner du ressenti des sœurs concernant le projet, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? Comment a été perçue l’arrivée des résidents dans le couvent ?

JG : Elles sont très heureuses de voir le bâtiment se remplir, de voir de nouveaux visages à la messe le soir, et de croiser du monde dans le parc et au jardin. Nous avons pu dernièrement organiser un grand gouter où chacun a pu se présenter, raconter son parcours de vie : c’était un très beau moment.

Avez-vous noté une évolution dans les appréhensions de la communauté ? Sont-elles persistantes ou au contraire apaisées ?

 JG : Pas vraiment, puisqu’il n’y en avait pas… Les sœurs étaient convaincues du bien-fondé de ce projet dans la continuité de leur mission apostolique. Elles ont voué leur vie à l’accueil et à l’accompagnement de l’autre, à travers le soin, l’éducation et l’aide aux familles notamment.

Ouvrir leur porte n’était donc pas un sujet d’appréhension.

Quels sont la nature des échanges actuellement entre les religieuses et les laïcs ?

JG : Des résidents assistent régulièrement à la messe dans la chapelle des sœurs, d’autres se retrouvent au potager ou autour de l’entretien des massifs du parc. Il est question également de rendre plus réguliers les goûters et rencontres diverses.

Et pourquoi pas, si la situation sanitaire le permet, redévelopper des temps de préparation des chants liturgiques que nous partagions il y a 2 ans avec les élèves de l’école primaire située de l’autre côté de la rue.

Selon vous, quels sont les avantages et les inconvénients pour les résidents à être en Maison d’Alliance ? et pour la Communauté ?

 JG : Le principal avantage à mes yeux pour les résidents est ce savant mélange à la fois d’indépendance et de vie de groupe. C’est-à-dire que chacun vit chez soi, à son rythme, avec ses habitudes, tout en ayant la possibilité de laisser sa porte ouverte ou d’aller frapper à la porte d’à côté pour ne pas rester seul. Les jeux de cartes, discussions autour d’un café dans les galeries communes, courses ensemble se mettent en place. Avec 22 logements, il y a toujours une porte qui s’ouvre 😊

Pour la communauté, je dirai le fait de voir revivre une partie du bâtiment qui servait peu, le potager qui se redéveloppe.

Quant aux inconvénients, comme vous le dites souvent, nous sommes en « lune de miel » encore, donc je vous en dirai peut-être plus dans quelques temps…

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