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Portrait de Nathalie Bertin, gardien-veilleur à Francheville

Nathalie Bertin, gardien-veilleur à Francheville

Portrait de Nathalie Bertin, gardien-veilleur à Francheville

le 9 septembre 2021

Lyonnaise, âgée de 47 ans, Nathalie Bertin a troqué son métier d’auxiliaire de vie sociale pour une activité de « gardien-veilleur » à la Maison d’Alliance de Francheville qui lui procure, à maints égards, un plein épanouissement.
 

Quelle était votre activité avant d’entrer au service de la Maison d’Alliance de Francheville ?

N.B - Nantie d’un diplôme d’auxiliaire de vie sociale, j’ai prioritairement œuvré auprès des personnes âgées et quelquefois auprès des enfants. Durant douze ans, j’ai aussi été accompagnatrice à domicile pour des malades en fin de vie. Mais j’ai eu également l’occasion d’exercer dans d’autres secteurs bien distincts, comme celui de maquilleuse professionnelle pour la télévision, le théâtre et en qualité d’animatrice scolaire. Ce qui, au gré du temps, m’a procuré une bonne expérience de vie relationnelle et sociale.

Et puis il y a eu votre embauche au sein de la Maison d’Alliance. En quoi consiste précisément, ce travail de « gardien-veilleur » ?

N.B - Un rôle qui comme sa dénomination l’indique correspond à deux missions distinctes.
Celle de « gardien » concourant à s’occuper des biens matériels pour la bonne marche de la maison et celle de « veilleur » visant à contribuer à l’agrément de vie des résidents.
Ainsi, pour le premier volet de ce travail, j’effectue au gré des heures qui me sont imparties, des inspections hebdomadaires pour tout ce qui a trait à la sécurité, à la propreté comme au bon fonctionnement du chauffage et des locaux adjacents tel que le garage.
La deuxième partie, qui pour moi est très attractive , touche à l’attention portée aux résidents. Parfois, ce sont pour des problèmes d’ordre domestique, mais la plupart du temps, c’est pour parler de choses affectives qui leur tiennent à cœur.
Tout récemment  un monsieur m’a ainsi demandé conseil pour l’animation d’une chorale. D’autres personnes souhaitaient par exemple créer un petit potager dans le jardin. Autant de petits souhaits que je m’efforce de satisfaire.

C’est là un aspect de votre travail que vous semblez privilégier…

N.B - Tout à fait, parce que cette dimension d’ouverture et d’accueil à l’autre est pour moi prépondérante.
Vivre en alliance, c’est d’abord vivre ensemble tout en laissant les gens libres de leurs décisions. Une fois le climat fraternel instauré, tout devient possible et constitue un enrichissement mutuel.
Autant que faire se peut, j’essaie de souscrire aux différents desiderata exprimés. C’est une attitude de service qui m’est naturelle. .
Ainsi, en complémentarité de la messe du mercredi soir dans la jolie chapelle, j’ai contribué à mettre en place un office des laudes à la rentrée prochaine où tous les habitants du quartier seront cordialement invités.

Une implication qui fait de vous un rouage essentiel au bon fonctionnement de ce béguinage de Francheville. Quels domaines sont à vos yeux, susceptibles d’amélioration pour la parfaire plus encore ?

N.B - Je dirai, essentiellement, un surcroît de temps. Les personnes âgées désireuses de s’exprimer ont souvent besoin de temps pour s’épancher et établir un rapport de confiance. Et le quota d’heures qui me sont imparties s’avère parfois insuffisant ! J’aimerais tant faire plus ! Si, faute de temps, je dois interrompre un entretien, c’est un peu frustrant pour les deux parties.

Cela étant, c’est la joie procurée par cette nouvelle activité qui paraît l’emporter…

N.B - Oui, sans aucun doute. La notion de partage éprouvée avec tous les résidents me comble autant qu’elle m’enrichit. Pouvoir les accompagner, davantage que les aider à vivre en osmose, fraternellement, est un réel bonheur. Ce qui m’incite à faire toujours preuve d’initiative comme à instaurer des discussions collectives dont chacun semble friand.
Après la longue parenthèse d’un an de COVID où les locataires étaient, par la force des choses, repliés sur eux-mêmes, les faire cohabiter et se retrouver par petits groupes constitue un indéniable satisfecit. C’est pour parfaire cette symbiose, que je voudrais prochainement mettre sur pied un atelier de théâtre !

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