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Portrait de Bernadette Ambellié, accompagnatrice à Francheville

Portrait de Bernadette Ambellié, accompagnatrice à Francheville

le 11 octobre 2021

En place depuis un an à la Maison d’Alliance de Francheville, Bernadette Ambellië nous détaille les divers aspects de son activité d’accompagnatrice.
Un rôle de médiatrice contribuant au mieux vivre-ensemble des résidents qu’elle résume, judicieusement, en une formule de « passeuse de parole » gage d’écoute et d’homogénéité.

Médiatrice de profession, vous avez par ailleurs un large cursus qui répond pleinement à la mission d’accompagnatrice exercée dans la Maison d’Alliance de Francheville…

Disons qu’au gré de mes diverses  activités, j’ai acquis une certaine expérience pour la conduite d’animations en groupe. Tant au niveau de mon diplôme d’Etat en qualité de médiation familiale et  scolaire que de ma spécialité de psycho-généalogie ou d’une formation en management, l’ensemble de ces acquis me rend effectivement apte à œuvrer pour un meilleur fonctionnement du collectif.
C’est pour ce registre de compétences que les dirigeants des Maisons d’Alliance m’ont fait confiance.

En quoi consiste, précisément, votre intervention au sein de ce béguinage lyonnais ?

 La première et la mieux mise en pratique depuis mon arrivée, axée autour du vivre-ensemble, consiste à élaborer une trame de travail pour recenser les besoins et animer des sessions une fois par mois.
Car, si pour la majorité des résidents le choix d’opter pour une Maison d’Alliance est une réponse à la solitude, leur insertion à l’intérieur, à savoir la  mise en commun de certaines tâches ou loisirs ainsi qu’une bonne cohabitation ne se fait pas toujours sans difficulté.
D’où la nécessité de s’appuyer sur certains outils comme la réparation du lien social et la prévention ou le règlement des conflits.
Lorsque les gens ne se connaissent pas, ils sont bien souvent sur leurs gardes et il importe de trouver des solutions pour qu’ils parviennent à mieux communiquer.
Apprendre à partager des choses ne va pas de soi, en effet, et la conception de la solidarité comme de l’entraide demeure sans cesse des objectifs à optimiser dès l’instant où l’on vit en collectivité.

Vous venez d’évoquer un premier volet de votre activité. Y-en-a-t-il un deuxième ?

Oui, centré autour d’une permanence d’écoute pour des personnes qui se sentent en fragilité de manière individuelle. Des résidents pour lesquels certains points de désaccords ou de malentendus posent problème et qu’il convient de prendre en compte individuellement.
Un autre volet de mon activité qui va plutôt se développer à partir du mois prochain.

Quels domaines vous semblent-ils opportuns d’intensifier plus encore ?

Parce que la vie en groupe, en commun n’est pas chose naturelle, il importe de privilégier les temps d’écoute et de partage. Pour contribuer à ce que les résidents parviennent à s’entendre et à se comprendre en s’acceptant dans leurs différences et dans le respect de leur intimité. C’est un travail de longue haleine essentiellement basé sur la confiance et la réciprocité.

Quels fruits retenez-vous depuis votre entrée en activité à Francheville ?

Une modeste satisfaction à constater que le bien-fondé de mon objectif sur le vivre-ensemble a créé une bonne homogénéité. A constater les sourires et l’ambiance du groupe exprimés à l’issue de ce dernier mois de vacances, je me dis que ce travail de « passeuse de parole » est gage d’espérance. C’est très encourageant.
 

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